Pour obtenir un visa Schengen : 5 pays à éviter

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Voyager en Europe, ça vous tente ? Moi aussi ! Mais avant de faire ses valises, il faut souvent passer par la case « visa Schengen », et là, ça peut se compliquer. J’ai récemment fait quelques recherches et découvert que certains pays sont plus pointilleux que d’autres lorsqu’il s’agit de délivrer ce précieux sésame. Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, voici cinq pays que vous devriez peut-être éviter lors de votre demande.

Un bref aperçu du système Schengen

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il me semble important de rappeler ce qu’est exactement l’espace Schengen. Créé en 1995, cet espace comprend actuellement 27 pays européens qui ont convenu de permettre la libre circulation des personnes à l’intérieur de leurs frontières communes. Pour les ressortissants de nombreux pays non membres de l’Union européenne, l’obtention d’un visa Schengen est obligatoire pour entrer dans cet espace.

Le visa Schengen est un document qui permet à son titulaire de circuler librement dans l’espace Schengen pendant une durée maximale de 90 jours sur une période de 180 jours. C’est un sésame précieux pour de nombreux voyageurs, qu’ils viennent pour le tourisme, les affaires ou d’autres raisons.

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Pourquoi certains pays refusent plus de visas que d’autres ?

Avant de vous dévoiler la liste, il est bon de comprendre pourquoi certains pays sont plus stricts :

  1. Nombre de demandes reçues : Moins un pays reçoit de demandes, plus il peut se permettre d’être sélectif.
  2. Politiques internes : Les préoccupations en matière de sécurité ou d’immigration peuvent influencer les décisions.
  3. Qualité des dossiers : Un dossier mal préparé a plus de chances d’être refusé.
  4. Relations diplomatiques : Les tensions entre pays peuvent jouer un rôle.

Lisez plus sur cet article : Motifs refus visa Schengen.

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Allez, entrons dans le vif du sujet !

Les cinq pays à éviter pour l’obtention d’un visa Schengen

D’après les statistiques publiées par l’espace Schengen pour l’année 2023, certains pays se distinguent par leurs taux de refus particulièrement élevés. Je vais maintenant vous présenter ces pays, en commençant par celui qui affiche le taux de refus le plus élevé.

Malte : l’île aux visas difficiles

Malte, petit État insulaire méditerranéen, se place en tête de liste des pays les plus stricts en matière de visas Schengen. En 2023, sur 33 306 demandes de visa reçues, pas moins de 12 261 ont été refusées, soit un taux de refus stupéfiant de 37,60%.

Ce qui m’interpelle particulièrement dans le cas de Malte, c’est la disparité des taux de refus selon les nationalités. Les demandeurs algériens, par exemple, ont essuyé un taux de refus astronomique de 90,35%. Ces chiffres soulèvent de nombreuses questions sur les critères d’évaluation des demandes et sur les éventuelles discriminations basées sur la nationalité.

  • Taux de refus élevé : En 2023, Malte a refusé 37,60 % des demandes de visa Schengen. Sur 33 306 demandes, 12 261 ont été rejetées.
  • Demandeurs algériens particulièrement touchés : Avec un taux de refus de 90,35 %, les Algériens ont eu du mal à obtenir leur visa pour Malte.

Je me demande si la position géographique de Malte, à la frontière sud de l’Europe, pourrait expliquer en partie cette sévérité. L’île est en effet en première ligne face aux flux migratoires en provenance d’Afrique du Nord, ce qui pourrait inciter les autorités à adopter une politique plus restrictive.

Estonie : la rigueur balte

L’Estonie, pays balte situé au nord-est de l’Europe, se distingue par un taux de refus global de 61,4%. Sur 4 347 demandes reçues, plus de la moitié ont donc reçu une réponse négative. Ces chiffres m’interpellent car ils sont nettement supérieurs à la moyenne européenne.

  • Taux de refus impressionnant : Plus de 61,4 % des demandes ont été refusées en 2023. Sur 4 347 demandes, la majorité n’a pas obtenu le précieux sésame.
  • Nationalités les plus affectées : Les Égyptiens ont un taux de refus de 59,5 %. Les Émiratis et les Indiens suivent de près avec des taux de 57,9 % et 49,7 %.

Là encore, on observe des disparités importantes selon les nationalités. Les demandeurs égyptiens sont les plus touchés, avec un taux de refus de 59,5%. Les ressortissants des Émirats arabes unis et de l’Inde ne sont pas en reste, avec des taux de refus respectifs de 57,9% et 49,7%.

À l’inverse, les demandeurs chinois semblent bénéficier d’un traitement plus favorable, avec un taux de refus de seulement 7,3%. Cette différence notable m’amène à m’interroger sur les critères pris en compte par les autorités estoniennes. Les relations diplomatiques et économiques jouent-elles un rôle dans ces décisions ?

Belgique : au cœur de l’Europe, mais pas facile d’accès

La Belgique, qui abrite les institutions européennes, pourrait sembler a priori plus ouverte. Pourtant, elle se classe en troisième position des pays les plus stricts, avec un taux de refus global de 26,6%. Sur 225 951 demandes, 60 148 ont été rejetées.

  • Un quart des demandes refusées : En 2023, 26,6 % des demandes ont été rejetées. Sur 225 951 demandes, 60 148 n’ont pas abouti.
  • Nationalités les plus refusées : Les Sénégalais (67,8 %), les Angolais (66,44 %) et les Nigérians (62,45 %) ont rencontré le plus de difficultés.

Ce qui me frappe dans le cas de la Belgique, c’est la sévérité particulière envers certaines nationalités africaines. Les Sénégalais (67,8% de refus), les Angolais (66,44%) et les Nigérians (62,45%) sont les plus durement touchés.

Je me demande si cette sévérité pourrait être liée à des préoccupations concernant l’immigration illégale ou le dépassement de la durée de séjour autorisée. La Belgique, en tant que pays hôte de nombreuses institutions internationales, pourrait-elle craindre un afflux de demandeurs d’asile ?

Suède : la rigueur nordique

La Suède, souvent perçue comme un pays ouvert et progressiste, affiche pourtant un taux de refus de visa Schengen de 23,1%. En 2023, 60 148 demandes sur 260 380 ont été rejetées.

  • 23,1 % de refus : Sur les demandes reçues en 2023, près d’un quart ont été rejetées.
  • Nationalités avec le plus de refus : Les Iraniens (76,65 %), les Pakistanais (69,49 %) et les Libanais (66,21 %) ont eu le plus de difficultés.

Ce qui retient mon attention dans le cas suédois, c’est la sévérité particulière envers certaines nationalités du Moyen-Orient et d’Asie du Sud. Les Iraniens sont les plus touchés, avec un taux de refus stupéfiant de 76,65%. Les Pakistanais et les Libanais suivent de près, avec des taux de refus respectifs de 69,49% et 66,21%.

Ces chiffres m’interpellent et me poussent à m’interroger sur les raisons de cette sévérité. La Suède a-t-elle durci sa politique migratoire suite à l’afflux de réfugiés qu’elle a connu ces dernières années ? Ou ces taux élevés reflètent-ils des préoccupations spécifiques concernant certains pays ?

Danemark : la fermeture scandinave

Le Danemark clôture ce top 5 des pays les plus stricts en matière de visas Schengen. En 2023, le pays a reçu 107 872 demandes de visa, dont 21 509 ont été rejetées, soit un taux de refus de 21,2%.

  • 21,2 % de refus : En 2023, sur 107 872 demandes, 21 509 ont été refusées.
  • Cas particulier : Les Marocains ont eu un taux de refus de 100 %, mais il n’y avait que deux demandes.

Ce qui me frappe dans le cas danois, c’est le taux de refus de 100% pour les demandeurs marocains. Certes, ce chiffre est à relativiser car il ne concerne que deux demandes, mais il reste néanmoins interpellant.

Les Iraniens et les Pakistanais font également face à des taux de refus très élevés, respectivement de 76,65% et 69,49%. Ces chiffres semblent indiquer une politique particulièrement restrictive envers certaines nationalités.

Analyse des tendances

En examinant ces données, plusieurs tendances se dégagent et suscitent ma réflexion.

La géographie joue un rôle

Je constate que parmi les cinq pays les plus stricts, trois sont situés aux frontières extérieures de l’espace Schengen : Malte au sud, l’Estonie à l’est, et le Danemark au nord. Cette position géographique pourrait expliquer en partie leur sévérité accrue. Ces pays sont en effet en première ligne face aux flux migratoires et pourraient donc adopter une approche plus restrictive par souci de contrôle des frontières.

Des disparités frappantes selon les nationalités

Ce qui me frappe le plus dans ces statistiques, c’est l’énorme disparité des taux de refus selon les nationalités des demandeurs. Certains pays semblent systématiquement défavorisés, quelle que soit la destination Schengen. Les ressortissants de pays comme l’Iran, le Pakistan, ou certains pays africains font face à des taux de refus particulièrement élevés.

Ces disparités soulèvent des questions sur l’équité du système et sur les critères d’évaluation des demandes. Y a-t-il des préjugés implicites à l’œuvre ? Ou ces taux reflètent-ils des réalités objectives en termes de risques migratoires ?

L’impact des relations diplomatiques et économiques

Je ne peux m’empêcher de remarquer que certains pays, notamment la Chine, semblent bénéficier d’un traitement plus favorable. Cela m’amène à m’interroger sur l’influence des relations diplomatiques et économiques dans le processus d’octroi des visas. Les pays ayant des liens économiques forts avec l’Europe bénéficient-ils d’un traitement de faveur pour leurs ressortissants ?

Le paradoxe de l’Europe forteresse

Ces chiffres mettent en lumière un paradoxe qui me trouble. D’un côté, l’Europe se veut un espace de libre circulation et prône des valeurs d’ouverture. De l’autre, elle érige des barrières de plus en plus hautes pour les ressortissants de certains pays.

Je comprends la nécessité de contrôler les frontières et de prévenir l’immigration illégale. Cependant, je m’interroge sur l’impact à long terme de ces politiques restrictives. Ne risquent-elles pas de nuire à l’image de l’Europe dans le monde et d’entraver les échanges culturels et économiques ?

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6 réponses

  1. Je suis vraiment intéressé à le visa schengent pour mes voyages en Europe je vous félicite vraiment

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